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mardi 14 janvier 2020

HISTORADIO -- FRANCE -- Il y a 70 ans, la mission polaire française de 1950 en Terre Adélie


2020 sera une année fertile en manifestations commémorant la découverte de l'Antarctique. Les radioamateurs de nombreux pays activeront des indicatifs événementiels à cette occasion. Aujourd'hui, les liaisons satellites facilitent grandement les liaisons entre l'Antarctique et le reste du monde, même au niveau radioamateur avec la prochaine mise en oeuvre d'une station allemande opérant sur le satellite géostationnaire QO-100. Mais dans les années 1950, les liaisons entre la Terre Adélie et les autres continents s'effectuaient avec des équipements du type BC610 (émetteur) et BC312 (récepteur).  Le film présenté par la Cinémathèque de Bretagne, réalisé en 1950, est un témoignage de cette époque.

Découverte par Dumont d'URVILLE le 21 janvier 1840 en Antarctique la terre Adélie fut attribuée à la France. C'est le prénom de la femme de l'explorateur qui fut à l'origine du nom donné à ce territoire. C'est à Paul-Emile VICTOR que fut confiée en 1948 la mission d'explorer cette terre. Le 21 janvier 1950, son bateau le commandant CHARCOT déposait une équipe de 11 personnes à Port Martin. Pour subsister sur un éperon rocheux, les onze hommes amenés par "le Commandant Charcot" doivent faire preuve d'obstination, de ruse et de patience au cours d'un hivernage où repas, corvées et travaux scientifiques à l'intérieur et en extérieur avec des vents très violents alternent avec une sévère monotonie. Dure épreuve morale à laquelle le court été polaire apporte un peu de diversité : arrivée d'une colonie de pingouins, chasse au phoque, longues et dangereuses explorations en traîneau à chiens et, enfin, débarquement de l'équipe de relève.

Le film en langue française montre  la station antarctique de Port Martin   avant que la base ne soit détruite par un incendie en 1952, est disponible en ligne. C'est un excellent témoignage des conditions de vie quotidiennes en Antarctique dans les années 1950 où apparaissent clairement FB8AX ( René Gros de 7mns10s à 8mns 00s puis Mario Marret de 9mns53 à 57s ) devant leurs équipements.

Il constitue aussi une petite prouesse cinématographique lorsque l'on sait que le cameraman initialement désigné succomba au large des côtes d'Afrique avant que Mario Marret FB8AX ne le remplaça sans qu'il n'eut  jamais touché une camera jusqu'alors .


Richard

F4CZV
73

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