Radio Amateur du Canada (RAC) rencontre régulièrement Industrie, Science et Développement Économique Canada (ISDE). ISDE est le ministère fédérale responsable de la Loi sur le radio-amateurisme.
Nos amis canadiens ont demandé à leur organisme de tutelle lors d'une précédente réunion, s'il était envisageable de mettre en place une nouvelle classe de licence à niveau d'entrée comme il en existe aux Etats-Unis, au Royaume-uni, en Nouvelle-Zélande et dans beaucoup d'autres pays. L'I.S.D.E. a demandé qu'un projet lui soit présenté pour étude.
Je reprends ci-après les principaux éléments de cette proposition que j'ai lue sur le site du "Club Radio Amater du Québec" le CRAQ. Vous pouvez la consulter dans son intégralité en cliquant (ICI)
Après avoir rappelé que le radio-amateurisme est un loisir scientifique et de communication, le rédacteur précise les aspects scientifiques et de communication.
Le radio-amateurisme a permis à plusieurs de ses adeptes de s’initier au monde de l’électricité et de l’électronique voire même du numérique et leur permet de maintenir leur cerveau en éveil et leurs capacités cognitives à un niveau élevé.
Quant au second volet, celui des communications, il a une portée toute aussi grande sinon plus. Les différents modes de transmission utilisés par les radioamateurs offrent de nombreuses possibilités :
réseau d'urgence en soutien aux autorités, réseau d’assistance à la communauté. Un aspect oublié du radio-amateurisme est de sortir le radioamateur de l'isolement. Pour certains, communiquer avec la communauté permet de briser leur solitude. Cette communauté existe à différents échelons: locale, nationale ou internationale.
Pour être radioamateur, il faut obtenir son certificat d'opérateur délivré par l'administration.. Cela nécessite de démontrer des connaissances en électronique, en propagation et en réglementation et en opération. Quand nous parlons du radio-amateurisme (hors communauté) nous entendons bien souvent : « Le radio-amateurisme ça existe encore? Il ne doit pas y avoir beaucoup de monde qui en fait! ».
Les conditions d’accès sont peu incitantes pour le nouvel arrivant. Il s'interroge sur l'investissement en temps pour l'apprentissage requis sans savoir s’il va vraiment aimer ce loisir. Cependant, les bienfaits du radio-amateurisme, aussi bien pour un individu que pour sa communauté, sont tels que ce loisir devrait être rendu plus accessible.
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La proposition :
Nous proposons à Industrie, Science et Développement Économique, d’autoriser la création d’un niveau d’entrée à la radio amateure afin de permettre à plus de canadiens d’apprendre à mieux connaître ce loisir en leur accordant des droits d’opération restreints mais qui leur permettrait de côtoyer le reste de la communauté radio amateure et de vouloir éventuellement graduer vers la licence de « Base » et même « Supérieure ».
Considérant ce qui a été présenté plus haut, nous croyons qu’un radioamateur de plus au Canada est un plus pour le Canada.
A cette fin, nous proposons à ISED-Canada, un cadre général, basé sur RIC-3 (1) pour trois compétences en radioamateur soit « Introduction », « Base » et « Supérieur ».
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Le texte indique ensuite les bandes autorisées (au-dessus de 30 MHz), la puissance permise (50 Watts) l'indicatif et la validité d'utilisation (3 ans) ainsi que la formation et les conditions d'examen.
Un document intéressant à lire....
Richard
F4CZV
73
(1) RIC-3 ou CIR-3 Circulaire d’information sur les radiocommunications. Vous pouvez consulter ce document en français (14 pages) en ligne sur le site de l'ISDE (ICI)
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