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samedi 9 novembre 2019

SUISSE -- USKA -- Avenir du radio-amateurisme


L' USKA (Union Schweizerischer Kurzwellen Amateure) vient de mettre en ligne sur son site le compte- d'une-rendu d'une réunion tenue à Berne le 19 octobre dernier consacrée au devenir de notre passe-temps préféré dans la Confédération Suiis.. Baptisée «Avenir du radio-amateurisme», cette journée  de réflexion avait pour objectif de définir les bases d'une stratégie adaptée pour renouveler les effectifs vieillissants, assurer une formation tenant compte des évolutions technologiques, s'ouvrir vers l'extérieur en coopérant avec d'autres acteurs....


Compte-rendu

Le samedi 19 octobre s’est tenue à Berne la journée pour la stratégie de l’USKA avec le thème : «Avenir du radio-amateurisme». 16 radioamateurs représentant les trois régions linguistiques étaient présents. 3 sections de l’USKA étaient représentées.

Les participants avaient pu prendre connaissance du document : «Avenir du radio-amateurisme», mis à disposition des participants avant cette journée. Ce document décrit les exigences et les tâches qui se présentent à nous.
Pour les jeunes intéressés par MINT, le radio-amateurisme offre la possibilité de valider des connaissances et savoirs par une licence de droit fédéral très exigeante. Ils prouvent ainsi leurs dispositions à la formation et obtiennent des avantages personnels dans leur avenir professionnel. Il est important de relever que le certificat de capacité délivré bénéficie d’une bonne image auprès de la population, dans le domaine de la formation et auprès de futurs employeurs. Naturellement également auprès des jeunes.
Le but de ce processus est de développer le profil «Radioamateur», d’intégrer les nouvelles technologies et ainsi démontrer clairement son utilité dans la formation de la jeunesse.
Dans l’invitation il était déjà fait mention qu’une collaboration compétente à ce processus stratégique n’était possible que si les intervenants disposaient des connaissances approfondies des nouvelles technologies. Pour le radio-amateurisme il ne s’agit pas uniquement d’avoir recours et de se servir des nouvelles technologies. Il s’agit plutôt de les comprendre et de les maîtriser. Ceci est une différence fondamentale. Les radioamateurs ne sont pas exclusivement des consommateurs et, espérons-le, ne le deviendront jamais.
Étonnamment, très peu de participants, comme l’a révélé le questionnaire ad hoc, provenaient d’entreprises ou associations spécialisées. (SEV/Electrosuisse, IEEE, ACM, SwissICT, STV/Swiss Engineering, CH Open, Swico, ASUT). Ceci peut expliquer, du moins partiellement, pourquoi le radio-amateurisme a perdu le contact avec la réalité du monde économique et que celui-ci tend à l’ignorer.
La suite est à lire sur le site de l'UKA en cliquant (ICI)

Ces réflexions sont à rapprocher des déclarations de Tim Ellam, VE6SH / G4HUA, président de l'IARU, tenues fin septembre 2019, lors  d'une réunion à Lima, Pérou,   à l'issue de laquelle il a déclaré que l'IARU et le radio-amateurisme atteignent ce qu'il a appelé "un point d'inflexion".  

Articles du blog à consulter :

- L'IARU et le radio-amateurisme atteignent  "un point d'inflexion" (ICI)
- La population radioamateur en Suisse au 31 décembre 2018 (ICI)

Nous percevons bien, à travers l'exemple de nos amis Suisses, mais aussi chez nous, à l'instar des premières réunions inter-associations, que ces dernières commencent à réagir à une situation qui, si elle n'évolue pas rapidement, nous condamnera à disparaître. 

Il est vrai qu'après tant d'années d'immobilisme et de luttes intestines, pour ce qui est de la France tout du moins, le réveil risque d'être assez difficile. 

Mais tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir. 


Richard

F4CZV
73

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