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lundi 30 mars 2015

Histoire des marques : la série Trans-Oceanic de Zenith Radio Corp.

Lors de ma récente visite à SARATECH 2015, j'ai eu le plaisir de contempler de  magnifiques
 postes de radios portables , ceux de la série Trans-Oceanic de chez Zenith Radio Corp, marque américaine. De ces derniers, je ne connaissais que le modèle 3000, et encore pour l'avoir approché chez un revendeur au début des années 1970, mes moyens financiers de l'époque ne me permettant pas de l'acquérir....Je ne savais pas, en regardant cette collection , que la gamme complète de la série " Tran-Océanic" s'offrait à mes yeux. Pour ceux qui étaient présents à cette manifestation, j'espère qu'ils purent admirer ces équipements, le contraire eut été dommage.  De retour à la maison, je commençais mes recherches sur la toile et je suis heureux de vous présenter, non pas l'histoire de la marque Zenith Radio Corp, je réserve cela pour un prochain article, mais celle de la série Trans-Oceanic.

Trans-Oceanic (TO) est le nom donné à une série de radios portables produites de 1942 à 1981 par la firme américaine Zenith Radio Corp. Celles-ci revêtent des caractéristiques communes, à savoir, une très grande qualité de fabrication et de finition, des performances remarquables et un poids que nous pourrions qualifier de "conséquent".
Eugene F. McDoànald (1886 -1958), homme d'affaire américain qui avait servi comme lieutenant commandant dans la marine américaine dans la Première Guerre mondiale, rejoint en 1921 la Zenith Radio Corp, lui apportant les moyen financiers nécessaires à son développement. Grand admirateur de la technique, il considérait que les produits de l'entreprise devaient inclure les dernières avancée, et être construits avec soin, la qualité faisant la réputation. Il resta  à la tête de l'entreprise de 1923 à 1958.

Passionné de voile, il possédait l'un des plus grands voiliers de la région des Grands Lacs, le Mizpah. Souhaitant disposer à son bord d'une radio pouvant recevoir les émissions en ondes courtes et moyennes, il demanda à ses ingénieurs de réaliser plusieurs prototypes de radios portables. Vers la fin de l'année 1940, ils disposèrent de plusieurs concepts et étaient prêts à lancer la production.


Le Trans-Oceanic Clipper Sailboat
Le Trans -Océanic Bomber
La série Tans-Oceanic a  été lancée en octobre 1941,deux mois avant l'attaque de Pearl Harbour, avec le modèle 7G605 'Trans-Oceanic Clipper Sailboat", avec un voilier dessiné sur la grille du haut-parleur. Vendu à 75 US $ pièce, soit l'équivalant de 1.250 US$ de nos jours (1.150 €), se fut un succès immédiat malgré le prix. Après l'attaque japonaise, le voilier fut remplacé par un avion dont le dessin reprend la forme du célèbre B-17, la forteresse volante., le" Clipper" devenant " Bomber" Le 22 avril 1942 l'administration fédérale américaine décrète le "war planning board  federal  edict", un  décret imposant à  tous que la production industrielle doit être consacrées à l'effort de guerre.  




Au cours des six mois précédents cette date, plus de 100.000 personnes passèrent commande du "Trans-Oceanic Clipper" et seulement 35.000 exemplaire furent commercialisés. Après la publication du décret un millier d'exemplaires sortirent des ateliers avec les stocks de pièces disponibles. Ils furent offert par Zenith Corp à des personnalités américaines, civiles ou militaires, ou à des cadres de l'entreprise.
Le Zenith  Trans-Oceanic Clipper  est un récepteur super-hétérodyne  portable couvrant   Les fréquences couvertes s'étalent de 540 - 1620 kHz pour les ondes moyennes et de 6.0 à 6.5 MHz pour la bande des 49 mètres, de 9.4 à 9.8 MHz pour la bande des 31 mètres, de 11.7 à 11.9 MHz pour la bande des 25 mètres, de 15.1 à 15.3 MHz pour la bande des 19 mètres et de 17.6 à 18.0 MHz pour la bande des 16 mètres.  Il est équipé d'une antenne télescopique d'un mètre cinquante et d'une antenne magnétique externe utilisable séparément. Il peut être alimenté par le courant secteur (alternatif ou continu  / 125 v ou 110 v)) et par des batteries incorporées à l'appareil.


Vue intérieure d'un T/O Bomber avec l'antenne
 magnétique fixée à l'intérieur du couvercle arrière
Il comporte sept étages équipés des tubes suivants : 1LN5 - amplificateur RF, 1le3 - oscillateur, 1LA6 -mélangeur, 1ln5 - amplificateur IF, 1ld5 - detecteur et penthode, 3Q5G - amplicateur BF, 117Z6G- redresseur. La recherche des stations  dans les bandes ondes courtes d'effectue avec un condensateur variable à trois cages et l'opérateur dispose d'un étalement des fréquences pour chaque bandes ondes courtes. Cet appareil était l'un des plus performant pour l'époque et sa conception a fait l'objet de plusieurs brevets. Quant à la qualité de la finition, les images parlent d'elles mêmes..


Après la guerre, la série Trans-Oceanic s'agrandit avec un nouveau modèle, le 8G605Y, distribué de 1946 à 1949. Equipé de huit tubes loctal à l'exception du redresseur  en tube octal 117Z6G, l'étage BF utilisait 2 tubes 1LB4 en push/pull. Les gammes de réception étaient identiques à celles couvertes par modèle précédent. Il était vendu au prix de 114 US$ soit 1.190 US$ d'aujourd'hui (1.100 €). Le modèle de 1946 fut remplacé par le 8G605YTZ1 en 1948, puis par le 8G605YTTZ2 en 1949. Les 8G605Y furent produits à 110.000 exemplaire.
Le 8G605Y





Le G500
Mis sur le marché vers la fin de 1949, Le modèle G500 fit le lien entre les années d'après guerre et le début des années 1950. Si d'apparence il ressemblait à s'y méprendre à son prédécesseur,à l'exception d'un écusson portant mention de "The RoyaltY of Radios" apposé sur la partie amovible de l'antenne magnétique et de l'absence du compartiment inférieur de la face avant qui intégrait auparavant le manuel de l'utilisateur et un guide des fréquences des stations en ondes courtes, ces derniers se retrouvant logés à l'intérieur du panneau amovible de la face arrière de l'appareil.  Le changement était à l'intérieur. Le tube redresseur 117Z6 fut remplacé par un composant électronique au sélénium, et les huit tubes furent ramenés au nombre de cinq, tousminiatures. Ces changements eurent pour conséquences la diminution du poids de l'appareil et de la consommation de la pile, sans oublier celle du coût de fabrication. Il fut fabriqué pendant 18 mois seulement et commercialisé durant deux ans au pris de 99,50 US$,  soit 970 US$ aujourd'hui (895 €), à 90.000 exemplaires.


Le H500 fut mis sur le marché en 1951. La nouveau dessin du cadran rectangulaire, plus large, avec son cerclage doré, préfigurait les futurs modèles de la série Trans-Oceanic pour les onze années à venir, jusqu'en 1962 année où les tubes furent abandonnés au profit des transistors. Un autre changement dans l'habillage fut l'utilisation d'un plastique gris au niveau de l'antenne magnétique dont la forme rectangulaire s'arrondit.  Il dispose de  sept bandes en ondes courtes les bandes de 2 à 4 MHz et de 4 à 8 MHz ayant été ajoutées aux précédentes à la demande des militaires américains implantés en Afrique (bandes tropicales) et des navigateurs (bande marine). Ce modèle est sans doute le plus connu de la série commercialisé dans toutes les parties du monde, y compris en Europe. Plus de 245.000 exemplaires ont été vendus entre 1951 et 1954.



Le H500
Le R-520/URR




















Dans les années 1953 / 1954 une version militaire du H500  fut produite sous la référence "Military R-520/URR TransOceanic". De conception plus robuste, avec un revêtement de couleur kaki remplaçant le simili-cuir noir traditionnel, cet appareil est reconnaissable également par sa plaque d'identification du US Army Signal Corps. Cette version militaire était tropicalisée, c'est à dire traitée pour résister à des climats chaud et humide. Elle fut surtout utilisée par les troupes américaines durant la guerre de Corée.


Le B600
En 1954, commence la série  600 utilisant les tubes miniatures jusqu'en 1962. Elle comportera six modèles. Le premier fut le L600 présenté comme le "Super Deluxe Trans-Oceanic" remplaçant le H500. Plusieurs innovations apparurent facilitant son utilisation, comme le cadran en "règle à calculer" (l'aiguille se déplaçant de gauche à droite ou inversement) qui remplaçait le cadran traditionnel type aviation, ou la mise en fonction de l'éclairage temporaire du cadran afin d'économiser les piles. Autre nouveauté, l'enroulement à ressort du cordon d'alimentation ne nécessitant plus l'ouverture du panneau arrière pour connecter l'appareil au secteur. Par contre, si l'auditeur voulait utiliser un casque d'écoute, il était obligé d'ouvrir l'arrière de l'appareil.  Ce désagrément fut réparer l'année suivante avec l'implantation d'une prise casque sur la face avant du nouveau modèle le R600. Sur ce dernier modèle, l'antenne devenait orientable permettant d'affiner la réception. Le T600 comportait une prise pour connecter un tourne-disque, le récepteur étant alors utiliser comme amplificateur audio. Vinrent ensuite le Y600 en 1957 puis le A600 en 1958.  Le dernier de la série fut le B600, dernier appareil à tubes de la série Trans-Oceanic, produit de 1959 à 1962. Il fut vendu à 269.000 exemplaires.


Le 1000
Dès 1957, la série Trans-Oceanic utilisa la nouvelle technologie du transistor avec le modèle 1000. Son démarrage fut plus lent, d'une part en raison de la commercialisation concomitante du B600 à tubes, et, d'autre part en raison de son prix de vente élevé de 250 US$ comparé à celui du B600 à 140 US$ ( soit 2.125 US$ / 1.191 US$ aujourd'hui). L'apparence de ce récepteur transistorisé était en rupture totale avec celle de ces prédécesseurs. Si le simili-cuir noir continuait d'être utilisé sur la face arrière et avant, le chrome et l'acier brossé étaient utilisés. Sur ce modèle, le capot avant pivote vers le bas et laisse apparaître une planisphère indiquant les fuseaux horaires sous laquelle un compartiment permet de loger un fascicule répertoriant les fréquences des stations en ondes courtes.  Le cadran est du même type que le B600 mais la fenêtre de lecture est beaucoup plus étroite, ne permettant d'afficher qu'une bande de fréquence à la fois, la sélection de celle-ci s'effectuant par un sélecteur rotatif situé sur le côté droit de l'appareil. Ce modèle fut le dernier à inclure l'antenne magnétique chère à Eugene MCDonald. A noter l'apparition de la bande des 13 mètres sur le modèle 1000 et des de grandes ondes sur le 1000D. Un autre modèle; le 1000-1 comportait un bloc externe d'alimentation 12 Vcc sur le courant secteur. Il fut commercialisé jusqu'en 1963 et les ventes atteignirent les 165.000 exemplaires.


Le  Royal 3000

En 1962 apparut le Royal 3000 appelé à succéder au 1000. Il se distinguait de son prédécesseur en offrant la possibilité d'écouter la bande FM et ne disposait plus de l'antenne magnétique. Quelques problèmes de finition, au niveau de la fragilité de la poignée en plastique, furent relevés.En 1963, le modèle 3000-1 vit le jour. Il se distinguait du précédent par un bloc externe d'alimentation. Il fut commercialisé jusqu'en 1971 et  83.000 exemplaires trouvèrent un acquéreur.






Le Royal 7000




En 1969, la série Trans-Oceanic Royal 7000 fut lancée sur le marché. Il revêtit une conception modulaire très poussée avec l'utilisation de la technologie des circuits intégrés, éliminant ainsi tous les problèmes inhérents aux transistors. Aux bandes couvertes par ces prédécesseurs venait s'ajouter la VHF, lui permettant ainsi de disposer de 11 bandes. Il permettait l'écoute de la CW et de la SSB. La serie des 7000 fut déclinée en plusieurs modèles: le Royal 7000 en 1969, le Royal 7000-1 en 1971, le Royal D7000Y en 1973 qui produit jusqu'en 1979.








Le R7000

Les derniers modèles de la série Trans-Oceanic furent les R 7000, R7000-1 ET R7000-2 produits sur la période 1979 /1982. Ils offraient une couverture générale de 1.8 à 30 MHz, les ondes logues et moyennes, le FM, la VHF de 108 à 136 MHz (bande aviation) et de 144 à 175 MHz. La gamme comprise entre 26.9 et 27.5 MHz (CB) bénéficiait d'un étalement de bande. Il permettait l'écoute des émission en AM, FM, CW et SSB. Une partie de la production fut délocalisée à Taiwan. Malgré ses performances, ce modèle fut un échec au niveau commercial. Seuls 25.000 exemplaires furent vendus. Plusieurs raisons à cela : le prix éleva, la taille de l'appareil, l'absence d'indicateur digital de fréquence quand il était comparer aux modèles européen de la série Satellit de Grundig et plus encore à la gamme des récepteurs SONY.





Pendant 40 ans, les appareils de la série Trans-Oceanic bénéficièrent d'une excellente réputation et firent le bonheur d'un bon nombre d'écouteurs. De nombreux postes fonctionnent encore aujourd'hui, grâce à la volonté de collectionneurs qui n'hésitent pas à consacrer de nombreuses heures à leur rénovation. Il faut dire que lorsque nous regardons un 7G605 dans sa robe de cuir, c'est extra.....Comparer à nos SDR d'aujourd'hui, cela avait de la "gueule".

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Richard
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Entités actives du 20 mars 2015 au 27 mars 2015

Du  20 mars 2015 au 27 mars 2015 les "cluster" ont relevé 227 entités actives :

3A, 3B8, 3B9, 3D2, 3V, 3W, 4J, 4L, 4O, 4S, 4U1I, 4X, 5B, 5H, 5R, 5T, 5V, 5W, 6W, 6Y, 7Q, 7X, 8P, 8Q, 8R, 9A, 9H, 9J, 9K, 9M2, 9M6, 9N, 9Q, 9V, 9X, 9Y, A2, A3, A4, A5, A6, A7, A9, AP, BV, BY, C2, C3, C5, C6, CE, CE0Y, CE9, CM, CN, CP, CT, CT3, CU, CX, D4, DL, DU, E4, E5/s, E7, EA, EA6, EA8, EA9, EI, EK, EP, ER, ES, EU, EX, EY, EZ, F, FG, FK, FM, FO, FP, FR, FS, FW, FY, G, GD, GI, GJ, GM, GU, GW, H4, HA, HB, HB0, HC, HI, HK, HK0/a, HL, HP, HR, HS, HV, HZ, I, IS, J2, J3, J6, J7, J8, JA, JD/m, JD/o, JT, JW, JY, K, KH0, KH2, KH6, KL, KP2, KP4, LA, LU, LX, LY, LZ, OA, OD, OE, OH, OH0, OJ0, OK, OM, ON, OX, OY, OZ, P2, P4, PA, PJ2, PJ4, PJ7, PY, PY0F, PZ, S0, S5, S7, S9, SM, SP, ST, SU, SV, SV5, SV9, T2, T7, T8, TA, TF, TG, TI, TI9, TJ, TK, TR, TT, TU, TY, UA, UA2, UA9, UK, UN, UR, V2, V3, V4, V5, V6, V7, V8, VE, VK, VK9N, VP2E, VP2M, VP5, VP6, VP8, VP8/h, VP9, VQ9, VR, VU, XE, XU, YA, YB, YI, YL, YN, YO, YS, YU, YV, Z3, ZA, ZB, ZD7, ZD8, ZF, ZL, ZP, ZS



Rappel : les informations publiées sur les "cluster" peuvent être erronées ou des stations pirates y figurer.



Source : OPDX

dimanche 29 mars 2015

Le DKARS magazine d'avril 2015 est en ligne


Le DKARS Magazine (Dutch Kingdom Amateur radio Society) autrement dit le magazine radioamateur de nos amis hollandais vient d'être mis en ligne. Rédigé en néerlandais, mais comportant de nombreux articles en anglais il parait tous les mois. Belle présentation, contenu varié allant de l'information DX aux réalisations personnelles en passant par une revue des nouveaux produits sur le marché, j'y ai relevé les sujets suivants en langue anglaise:


- antenne "Squalo antenna for 6m" (page 18)

- un reportage de 10 pages sur TROMELIN 2014 FT4TA (page 42)

- une revue de nouveaux équipemenst (page 63)

A lire en cliquant (ici)

Bonne lecture

Richard
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Il y avait du monde à l'édition 2015 de " la Nuit de l'AM "


Beaucoup de monde à cette 33eme édition de la Nuit de l'AM.  Tous les amoureux de cette modulation et des équipements anciens, qu'ils fussent d'origine militaire ou civile, de fabrication professionnelle ou personnelle. Du nord au sud, d'est en ouest les radioamateurs étaient bien présents au rendez-vous. Nos amis de Belgique, des Pays-Bas d'Italie,étaient également en fréquence.

Cette nuit, la plus courte de l'année étant donné que nous avons basculé à l'heure d'été, fut longue pour ceux qui ont eu la patience, et le courage, de rester en fréquence. Comme l'a écrit Christophe, F1APJ, sur la page du blog de l' ARACCMA :


"Laissez la magie de la radio opérer.Les choses les plus simples sont souvent les meilleures ..."  


Mon ANGRC 9 
Merci à Christophe et à tous les participants pour cette bonne nuit d'écoute. C'est décidé, je vais ressortir mon vieil ANGRC 9  et l'utiliser....Que de souvenirs....A l'année prochaine pour la 34 eme édition et à bientôt à l'écoute du QSO quotidien dont les horaires et fréquences sont indiqués sur le site de l' ARACCMA. Un conseil: allez le visiter, il contient une mine d'informations sur la modulation d'amplitude, les équipements, et des conseils, plein de bons conseils.


Pour ceux qui n'auraient pas écouter, voilà un aperçu du trafic sur 3600 kHz vers 20 H 50 TU.





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Richard
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samedi 28 mars 2015

CQ DATV n° 22 est en ligne

CQ-DATV N°22


Au sommaire:

  • DATV News
  • Editorial
  • Video AGC/Limiter Update
  • A Digital World - Digital Conversion
  • Advertise with us
  • Region 1 ATV contest
  • PCB construction
  • Write for the CQ-DATV Magazine
  • 24cms Repeater input for GB3FY
  • DATV-Express Project - February update report
  • CQ-DATV NEEDS YOU!
  • Moving on with film making (Part 4)

Bonne lecture
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Richard

jeudi 26 mars 2015

Une date, un homme : 26 mars 1973 - Larry PAGE

Larry Page au Parlement européen
le 17 juin 2009. Wikipédia
Pour une fois, je vais évoquer la vie d'un homme encore en vie, Larry PAGE. Son nom ne vous dit sans doute rien ou vous ne vous en souvenez plus,, mais ses travaux ont débouchés sur une réalisation bénéficiant au monde entier, révolutionnant le mode de vie de chacun d'entre nous dans le domaine de la communication de l'information. Cette invention, nous sommes plusieurs centaines de millions d'individus à l'utiliser quotidiennement et son nom est l'un des dix plus connus dans le Monde.....


Le 26 mars 1973 à East Lansing, dans l'Etat du Michigan,  fut sans aucun doute, un des plus heureux événements de la vie de Gloria et Carl PAGE. Ce jour là, Lawrence Edward, dit Larry,  vint agrandir le cercle familial. Comme tous les parents, leur descendance avait à leurs yeux toutes les qualités et un grand destin l'attendait...Dès son plus jeune age, Larry baigna dans un milieu scientifique, Ses parents enseignaient à l'Université de l'Etat du Michigan. Son père, titulaire d'un doctorat en informatique obtenu en 1965, à l'époque où cette science en était à ses premières années y fut professeur d'intelligence artificielle et d'informatique. Sa mère quant à elle y enseigna la programmation.

Ce contexte familial influença, sans nul doute, des ses premières années le jeune Larry. Vers l'age de six ans, il commença a s’intéresse à l'aspect scientifique des choses. Ses études l'amenèrent à obtenir une licence (Bachelor aux USA) en  ingénierie informatique, avec mention, à l'université du Michigan. Son côté créatif lui permit de réaliser une imprimante à jet d'encre à base de briques Lego, et de se joindre à l'aventure de la "Maize & Blue Team". Comme dans beaucoup d'universités à travers le monde, les étudiants réalisent  un projet de construction de voitures à énergie solaire. Les réalisations donnent lieu à des courses et un classement départage les équipes. "Maize & Blue Team" remporta le "National Championship in Sunrayce" en 1993 et finit 11eme au classement du "Worl Solar Challenge."

Il poursuivit son cursus universitaire à l'université de Stanford dans la Silicon Valley en Californie où il obtint son Master en informatique. Il y rencontra en 1995 Sergueï Brin, un jeune étidiant de 23 ans  Bien qu'ayant des points de vue très différents, les deux jeunes étudiants travaillent ensemble dès 1996 sur un projet de moteur de recherche. Ils nomment leur projet BackRub. Ils imaginent un logiciel qui analyserait les relations entre les sites web afin d'offrir des meilleurs résultats que ceux donnés par leurs concurrents de l'époque, Altavista notamment

La concrétisation du projet passe par l'achat un téraoctet de disque dur d'occasion, afin de créer une base de données. Le matériel est installé dans la chambre de Larry. De son côté, Sergueï recherche des supports financiers. Les deux compères arrivent à convaincre Andy Bechtolsheim, l'un des fondateurs de Sun Microsystems. Ce dernier leur fait un chèque de 100.000 US$ qui restera dans un tiroir pendant plusieurs semaines, le temps d'effectuer les formalités légales pour déposer le dom de domaine : GOOGLE. qui sera enregistré le 15 septembre 1997.

Garage GOOGLE 232 Santa Margarita, Menlo Park, Californie
Le 4 septembre 1998 la société GOOGLE Inc. sera créée et s'installe dans un garage au attenant à une maison californienne, situé au 232 Santa Margarita à Menlo Park, près de l'Université Stanford. Ce local est loué par les deux fondateurs à Susan Wojcicki (copine d’une copine de Sergey Brin, jeune étudiante d'école de commerce, 8eme employée de Google, actuelle vice-présidente senior de Google). Craig Silverstein (également étudiant de Stanford, actuel directeur de Google Technology) est le premier employé historique. Page et Brin écrivent sur un tableau blanc du garage : « Le siège mondial de Google ».


Le nom Google a pour origine le terme mathématique « googol » ou gogol en français, qui désigne 10 élevé à la puissance 100, c'est-à-dire un nombre commençant par 1 suivi de cent zéros. Larry Page et Sergueï Brin demandèrent en 1997, à d'autres étudiants en informatique, de l'aide pour nommer le fruit de leur travail. L'idée serait venue de Sean Anderson, qui suggéra « googolplex », nom qui séduisit Larry Page. Il lui demanda d'aller enregistrer le nom de domaine « googol ». Sean Anderson se serait alors trompé dans l'entrée du nom, en frappant google.com. D'autres affirment que le nom de domaine n'était pas disponible car déjà attribué et que, par conséquent, le nom fut modifié volontairement.



Ainsi naissent les légendes.....

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Richard
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De nouveaux matériaux à la pointe de la technologie pour le stockage d'énergie


http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/78184.htm

Des chercheurs de l'Université de Colombie Britannique (UBC) ont trouvé une nouvelle façon de fabriquer des matériaux à la pointe de la technologie pour le stockage d'énergie utilisant une simple lampe.

Les chercheurs ont voulu trouver une meilleure façon de faire des revêtements qui peuvent être peints sur des surfaces afin de conduire l'électricité ou de convertir l'électricité en combustibles à hydrogène. Généralement, ces revêtements sont développés dans des conditions extrêmes avec des outils et des matériaux coûteux. Mais les chercheurs ont développé une technique qui leur permet d'utiliser une simple lampe chauffante et d'obtenir les mêmes résultats. Une solution est peinte sur une surface et, une fois chauffée, se transforme en un revêtement catalytique.

Ces revêtements peuvent être utilisés dans une gamme de technologies, tels que les dispositifs électroniques flexibles, ou permettent de convertir l'électricité en combustibles à hydrogène. La découverte, publiée dans la nouvelle revue en libre accès Science Advances, pourrait avoir des implications pour les technologies d'énergie propre. "Les fermes solaires et les éoliennes ne fournissent pas un approvisionnement constant en énergie", explique le Prof. Curtis Berlinguette. "Stocker l'énergie électrique produite pendant les périodes de faible demande en combustibles à hydrogène permet que l'électricité soit utilisée ultérieurement lors des pics de demande plus élevée".

Cette nouvelle technique du chercheur peut également aider à réduire les coûts de fabrication afin de réaliser des électrodes revêtues d'un catalyseur dans des applications commerciales. "La technique est évolutive et prête à la fabrication à grande échelle", explique Danielle Salvatore, une étudiante diplômée en génie chimique et auteur principal du document.


Sources : Communiqué de presse du 6 mars 2015 de l'Université de Colombie-Britannique : http://redirectix.bulletins-electroniques.com/jL8HO
Rédacteurs : Mathieu Leporini - Attaché pour la Science et la Technologie à Vancouver - mathieu.leporini@diplomatie.gouv.fr

ooOOoo

La découverte en vidéo :

mercredi 25 mars 2015

Propagation des VLF et perturbations atmosphériques, un ouvrage à télécharger.



"Numerical Modelling of VLF Radio Wave Propagation through Earth-Ionosphere Waveguide and its application to Sudden Ionospheric Disturbances" est le titre de la thèse présenté par Sujay Pal le 8 mai 2013, devant l'Université de Calcutta , département communications radioélectriques, pour obtenir son doctorat de physique

La première partie est consacrée à l'atmosphère terrestre et et le comportement des ondes dans l'ionosphère. La seconde traite de la propagation des VLF à travers des simulations. La troisième aborde l'incidence des éruptions solaires. Les deux derniers chapitres étudient l'incidence du phénomène des éclipses sur la propagation.

Un document en anglais qui traite d'un sujet scientifique passionnant.  A télécharger (ici).

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Richard
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Le fonctionnement des boites noires d'un avion

En liaison avec l'actualité tragique, je vous propose une vidéo de Sciences et Avenir nous permettant de mieux comprendre le fonctionnements des boites "noires" d'un avion.



 


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Richard
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ISKN, la start-up qui fait le lien entre objets physiques et monde numérique



Alors que les produits numériques, déjà si nombreux, et parfois pas toujours utiles, envahissent notre quotidien, une start-up grenobloise, ISKN, nous propose une "ardoise", la Slate, et un stylo, qui plus est fabriqués à 98% dans la région Rhône-Alpes ! Mais quelle ardoise et quel stylo, serions-nous tentés d'ajouter tant le binôme qu'ils forment n'a pas fini de vous étonner ! Vous rêviez en effet de pouvoir numériser vos notes, vos croquis et vos dessins ? L'équipe de la petite grenobloise qui ne cesse de grandir vous permet dès à présent de donner une existence numérique à vos créations sur papier. Et ce n'est qu'un début. Pour s'en convaincre, il suffit d'écouter Jean-Luc Vallejo, l'un des trois co-fondateurs de cette entreprise dont il est le président, vous expliquer que la mission de celle-ci est d'enrichir et de faciliter l'interaction des objets physiques avec le numérique, ces deux mondes étant voués bientôt selon lui à n'en faire plus qu'un. Retour sur l'émergence d'une start-up qui vient tout juste de souffler sa première bougie.


De gauche à droite : Jean-Luc Vallejo, Timothée Jobert et Tristan Hautson, les trois co-fondateurs d'ISKN
crédits : iskn I kwk-photography

Chacun de nous s'est un jour posé la question de savoir comment émerge une idée dans l'esprit d'un crCéateur, avec peut-être le secret espoir, du moins pour certains, de découvrir une supposée recette. Pour Timothée Jobert, co-fondateur d'ISKN, c'est dans un canapé où il était assis que cette idée est venue taquiner ses neurones. L'idée d'interagir sur son média numérique directement à partir de l'accoudoir du canapé, juste en passant la main sur celui-ci, alors que la télécommande n'est pas à portée de main. Il n'en faut alors pas plus à ce spécialiste de l'usage, au parcours assez atypique puisqu'il a fait un doctorat d'histoire contemporaine avant de s'intéresser à la capture du mouvement chez Movea, une autre start-up grenobloise, pour imaginer une hypothétique bague qui, passée autour de son doigt, permettrait de tracer son déplacement dans l'espace. "Il lui suffit d'être aimantée", pense-t-il aussitôt. Auquel cas il faudrait alors utiliser un dispositif sachant détecter une déformation ponctuelle du champ magnétique terrestre. Or en matière de magnétométrie et de magnétisme, le CEA de Grenoble, et en particulier le Léti, représente l'un des pôles mondiaux du domaine. Le Léti que Jean-Luc Vallejo a intégré dès 2003 pour s'occuper notamment des aspects process et ingénierie de sa plate-forme MEMS (MicroElectroMechanical Systems). Un ingénieur qui a la fibre entrepreneuriale, "depuis l'âge de 18 ans", précise-t-il, et qui va donc faire un Master à Grenoble Ecole de Management (GEM) à la fin des années 2000 avant d'intégrer en tant que chef de laboratoire le Litus (Laboratoire d'Innovation Technologique centré Utilisateurs) au sein du CEA-Leti. "On y préparait les briques technologiques de demain qui allaient être transférées à un industriel ou encore déboucher sur la création d'une spin-off".


Dès décembre 2010, Tristan Hautson, le troisième co-fondateur d'ISKN, le technologue de l'équipe, "le Mozart du système embarqué" comme l'ont surnommé ses deux associés, se met donc à plancher sur l'idée de Timothée Jobert, l'objectif étant de concevoir une matrice de capteurs magnétométriques qui permettrait de détecter le déplacement dans un volume d'un aimant ou d'une bague aimantée, avec une forte contrainte de coût sachant qu'il s'agit de créer un produit destiné au grand public. En avril 2011, un premier démonstrateur composé de 64 capteurs est opérationnel et permet de suivre un aimant se déplaçant dans un volume jusqu'à 30 cm de hauteur. Très rapidement, l'aimant est placé autour d'un stylo. "On s'est aperçu alors que la résolution était telle que ce qui était numérisé en temps réel sur l'écran était très proche de ce que nous écrivions sur une feuille de papier à partir d'un stylo embarquant un aimant", se rappelle Jean-Luc Vallejo. D'étonnants résultats obtenus en moins de quatre mois alors que les trois compères estimaient qui leur en faudrait dix-huit. Quatorze mois d'avance sur leur roadmap initiale qu'ils vont mettre à profit pour développer d'autres démonstrateurs, les affiner, tout en commençant à s'intéresser au type de marchés que cette technologie pourrait intéresser. Menée pendant plus d'une année, une veille technico-économique et stratégique dans le monde l'écriture traditionnelle va les conduire à s'orienter vers la numérisation d'écriture manuscrite sur papier où ils constatent qu'il existe deux technologies concurrentes qui présentent la particularité d'utiliser des stylos qui sont de véritables concentrés de technologies, contrairement au choix d'ISKN qui mise sur un stylo simple ne coûtant que quelques euros. "Dès lors nous pouvions intéresser de gros acteurs de l'écriture comme Bic, Pilot, Parker... qui cherchent à faire du volume à bas coût, sans pour autant bouleverser leur coeur de compétences que sont la plasturgie, la chimie des encres et la mécanique de précision ", note le président d'ISKN


La Slate, une "ardoise" de 400 grammes contenant 32 magnétomètres chargés d'évaluer les champs magnétiques locaux, dont celui généré par l'anneau aimanté qui équipe les stylos fournis par le fabricant    Crédits : iskn I kwk-photography

Restait alors à voir qui pouvait être intéressé par le papier et l'encre qui y est déposé au siècle de la tablette numérique. Evidemment les artistes, les créatifs, les designers et tous ces gens, et ils sont nombreux, qui esquissent les premiers traits de leurs projets sur une feuille de papier et qui souhaiteraient sans doute disposer de ces premiers traits au format numérique, histoire de pouvoir ensuite les retravailler. Or aux Etats-Unis, il existe une communauté, celle du sketchnoting, "qui aime le papier et utilise 4 couleurs pour prendre des notes rapidement", rappelle Jean-Luc Vallejo. Dans ces conditions, pourquoi ne pas imaginer un produit à destination de cette population pour laquelle la mobilité est importante. Et le format de la mobilité étant l'A5, proche de l'iPad, entre l'A4 et l'A5, les co-fondateurs décident alors de concevoir ce qui va devenir la Slate, cette "ardoise" qui permet de mixer le papier et le numérique en temps réel, autrement dit "d'offrir le plaisir d'écrire sur du papier tout en proposant les potentialités du numérique". Convaincu de l'intérêt du produit, Jean-Luc, Timothée et Tristan lancent une opération de crowdfunding sur Internet, avec l'objectif de collecter 35.000 dollars en un mois, une somme qui va être atteinte en 24 heures, 350.000 dollars ayant été finalement collectés au bout d'un mois. D'où une plus grande visibilité pour ce projet et la possibilité pour ses porteurs de participer à l'édition 2014 du CES (Consumer Electronics Show) qui se tient chaque année à Las Vegas. Dans la foulée, l'entreprise est officiellement créée en février 2014. Regroupant aujourd'hui près d'une vingtaine de personnes, elle a commencé à livrer les premiers exemplaires de la Slate fin 2014, une "ardoise" de 400 grammes contenant 32 magnétomètres chargés d'évaluer les champs magnétiques locaux, dont celui généré par l'anneau aimanté qui équipe les stylos fournis par le fabricant. A terme, cette famille de stylos, dont les pointes sont classiques, devrait s'agrandir et offrir d'autres types de pointes afin de varier les styles de tracés et de dessins.

La jeune grenobloise qui a attaqué 2015 sur les chapeaux de roues en annonçant une levée de fonds d'un montant de deux millions de dollars ne compte évidemment pas s'arrêter là. "Nous vivons aujourd'hui dans deux mondes, celui des objets physiques et tangibles, dont chacun a une utilité précise, et celui du numérique. Deux mondes qui font appel aux mêmes compétences et aux mêmes envies. D'où notre souhait d'enrichir et de faciliter l'interaction entre les deux alors que nous sommes à l'aube d'un changement de paradigme qui va entraîner la fusion de ces deux mondes", explique Jean-Luc Vallejo. Un monde dans lequel iskn affiche son ambition de devenir le futur standard de la numérisation de l'écriture manuscrite sur papier et l'un des acteurs majeurs dans les interactions homme-machine 3D, "parce que notre technologie le permet", s'enthousiasme le président de cette entreprise qui pourrait doubler ses effectifs courant 2015. L'aventure ne fait donc que commencer pour ISKN et ses 3 co-fondateurs.


Pour en savoir plus, contacts :

ISKN - Jean-Luc Vallejo - Emai : jean-luc.vallejo@iskn.co - http://www.isketchnote.com
Rédacteurs : Jean-François Desessard - email : jfd@adit.fr
Origine : BE France numéro 299 (23/03/2015)

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Je vous invite à regarder la vidéo de présentation disponible sur le site de cette belle "start-up" française en cliquant ici

Merci de votre visite

Richard
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mardi 24 mars 2015

DEUTSCHE WELLE : histoire du site relais de Kigali, Rwanda.




Avec la fermeture du relais de la Deutsche Welle à Kigali le 28 mars prochain, c’est une page de l’histoire de la radio du Rwanda qui se tourne. 

Les premières émissions depuis Kigali commencèrent en 1930 avec l’installation d’une station T.S.F. (transmission sans fil) permettant d’établir des liaisons en graphie avec une station similaire implantée à Bujumbura au Burundi voisin. Petit à petit un réseau régional de stations s’implanta dans les pays limitrophes, écoulant ainsi un trafic de caractère officielle.

C’est en 1963, soit un an après son indépendance, que la Deutsche Welle entreprit la construction de son site d’émission implanté à quelques kilomètres à l’Est de Kinyinya, petite bourgade située à une vingtaine de kilomètres au Nord de la capitale, Kigali. Ce fut la première station relais établie par la Deutsche Welle dont le siège, à l’époque, était à Cologne en Allemagne de l’Ouest.

Le premier émetteur mis en service, le 30 août 1963, délivrait alors une puissance de 600 watts. Les fréquences de 7225 kHz et de 7295 kHz furent respectivement utilisées pour le programme de la matinée et de la soirée. Les émissions, à vocation régionales, furent captées jusqu’en Nouvelle Zélande comme l’atteste le rapport d’écoute d’un auditeur de février 1964, rapport qui fut le premier reçu à la station de Kigali.

Au début, la programmation de la Deutsche Welle de Kigali fut préenregistrée sur bande dans les studios de Cologne, puis envoyée par avion à Kigali.  La diffusion  s’effectuait en parallèle avec la même programmation entendue sur un récepteur ondes courtes calé sur l’émetteur de la Deutsche Welle à Jülich, du travail « manuel » en quelque sorte.
Lorsque l’émetteur de 600 watts n’était pas en service, les technicien de Kigali s’en servaient  pour communiquer avec leurs homologues de Cologne, comme une station radioamateur, utilisant l’indicatif 9X5.

Le 24 octobre 1965, les 600 watts disponibles passèrent à 250 kW avec la mise en service d’un émetteur Marconi modèle BD272. Les aériens étaient alors constitués d’une paire de rideaux avec réflecteur passif et d’un ensemble de radiateurs omnidirectionnels. Parallèlement, une station réceptrice était installée à une trentaine de kilomètres du site émetteur.   Son rôle était d’assurer la réception des programmes  acheminés par ondes courtes via la station de communication  de la Deutsche Telekom de Bockhagen en Allemagne, puis de les retransmettre au site d’émission. En juillet 1969, un second émetteur Marconi modèle B6122 d’une puissance de 250 kW  fut mis en service avec de trois nouvelles antennes en rideau.

Au début des années 1990 fut lancer un programme de modernisation du site relais de Kigali. Il se termina en 1992, avec le remplacement de la totalité des anciens équipements vieux de 30 ans. Les Marconi furent remplacés par des émetteurs BBC/ABB modèle SK53C3-2P de 250 kW chacun ; En 1993 deux autres émetteurs de même modèles furent mis en service avec quatre nouvelles paires d’antenne en rideau. 

Pour les SWL qui n’aurait pas la QSL de cette station il vous reste quelques jours pour adresser vos rapports d’écoute. Je vous rappelle ci-après les heures et fréquences utilisées jusqu’à l’arrêt définitif :

Heure  TU

0730-0800 17800 KIG 250 kW 295 deg to WeAF English
1300-1400 15275 KIG 250 kW 310 deg to WeAF Hausa
1300-1400 17800 KIG 250 kW 295 deg to WeAF Hausa  \\ 21780 DHA (UAE)
1500-1600   9800 KIG 250 kW non-dir   to CeAF Swahili
1500-1600 11800 KIG 250 kW non-dir   to CeAF Swahili
1600-1700   9610 KIG 250 kW 030 deg  to EaAF Amharic
1600-1700   9800 KIG 250 kW non-dir   to EaAF Amharic
1700-1800   9800 KIG 250 kW 295 deg to WeAF French
1700-1800 17800 KIG 250 kW 295 deg to WeAF French  \\ 15275 ISS (France)
1800-1900 15275 KIG 250 kW 310 deg to WeAF Hausa  (1)
1800-1900 17800 KIG 250 kW 295 deg to WeAF Hausa  (1)

(1) Arrêt définitif pour cette fréquence le 24/03/2015

Les rapports d’écoute sont à adresser à  info@dw.de ou par courrier à :

Deutsche Welle
Kurt-Schumacher-Str. 3
D-53113 Bonn
Allemagne

Bonne écoute

Richard
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lundi 23 mars 2015

Les radioamateurs d'outre-Rhin diffusent leur bulletin d'information dans la bande des 49 mètres

logo de la station


Nos voisins allemands n'ont pas de pétrole mais ils ont des idées!  Redonner vie aux anciennes stations en ondes moyennes disparues et diffuser via leurs antennes les bulletins d'informations de leur association nationale, le DARC. Sans nul doute un excellent moyen de promouvoir le radio-amateurisme qui pourrait être utilisé dans d'autres pays, et pourquoi pas en France, à l'heure où les émetteurs deviennent silencieux en raison de raisons budgétaires et techniques comme certains nous le laisse croire.


Rainer DB8QC et ses amis ont réussi à reprendre au travers d'une société commerciale un centre d'émission en ondes moyennes et à y installer une radio privée CHANNEL 292. Les travaux d'entretien et d'amélioration sur l'émetteur de 10 Kw  vont s'achever dans les jours prochains et de nouveaux programmes serons diffusés.

Les programmes sont à consultés ici
Les premiers tests de transmission ont commencé dimanche passé, 22/03/2015, à 10 heures TU avec la diffusion du bulletin du DARC en allemand et en anglais. Le programme comprend des informations inhérentes à notre passe-temps, des conseils techniques, les nouvelles DX, des entretiens etc., entrecoupés de musique des années 1960 - 1970.

Ceux d'entre vous qui n'auraient pas eu la possibilité d'écouter l'émission dimanche matin, elle est rediffusée aujourd'hui à 15 heures TU sur la fréquences de 6.070 KHz.


Si jamais il vous est impossible de les capter en direct de par votre éloignement compte tenu de l'heure de diffusion, pensez à utiliser le WebSDR large bande de l'Université de Twente au Pays-Bas. Le liens est en haut de la colonne gauche de mon blog.

L'enregistrement ci-joint concerne le début de l'émission d'hier à 10 heures 00 TU avec quelques coupures d'émission.....sans doute liées à la mise en force de l'émetteur.



Bonne écoute

Richard
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Transistors organiques à commande optique de haute performance

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/78132.htm

Yves Geerts, du Laboratoire de Chimie des Polymères de l'Université Libre de Bruxelles (ULB), co-signe une recherche internationale sur une nouvelles génération de transistors organiques.

En collaboration avec des chercheurs du Laboratoire de Nanochimie de l'Institut de Science et d'Ingénierie Supramoléculaires de l'Université de Strasbourg (France), de l'Université Humboldt de Berlin (Allemagne), et de l'Université de Stanford (USA), le chercheur bruxellois a pu démontrer que des transistors à effet de champ à commande optique de haute performance pouvaient être élaborés en mélangeant des molécules photochromiques avec de petites molécules semi-conductrices organiques.

Ces résultats prometteurs ouvrent la voie au développement de dispositifs électroniques à commande optique de haute performance avec des applications potentielles pour les mémoires et les circuits logiques, et plus généralement en optoélectronique et en détection optique.



Sources : Dailyscience
Rédacteurs : Dailyscience - Du Brulle Christian - cdb@dailyscience.be - Tel : +32 2 675 74 17
Origine : BE Belgique numéro 87 (13/03/2015) - Ambassade de France en Belgique / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/78132.htm

Entités actives du 15 mars 2015 au 22 mars 2015

Du  15 mars 2015 au 22 mars 2015 les "cluster" ont relevé 236 entités actives :

A, 3B8, 3B9, 3D2, 3DA, 3V, 3W, 4J, 4L, 4O, 4S, 4U1I, 4X, 5B, 5H, 5N, 5R, 5T, 5U, 5V, 5W, 5X, 5Z, 6W, 6Y, 7P, 7Q, 7X, 8P, 8R, 9A, 9H, 9J, 9K, 9M2, 9M6, 9N, 9Q, 9V, 9Y, A2, A3, A4, A6, A7, A9, AP, BV, BY, C2, C3, C5, C6, C9, CE, CE0Y, CE9, CM, CN, CP, CT, CT3, CU, CX, D2, D4, DL, DU, E3, E4, E5/n, E5/s, E7, EA, EA6, EA8, EA9, EI, EK, EL, ER, ES, ET, EU, EX, EY, EZ, F, FG, FJ, FK, FM, FO, FP, FR, FS, FW, FY, G, GD, GI, GJ, GM, GU, GW, H4, HA, HB, HB0, HC, HI, HK, HL, HP, HR, HS, HV, HZ, I, IS, J2, J3, J6, J7, J8, JA, JD/o, JT, JW, JX, JY, K, KH2, KH6, KL, KP2, KP4, LA, LU, LX, LY, LZ, OA, OD, OE, OH, OH0, OJ0, OK, OM, ON, OX, OY, OZ, P4, PA, PJ2, PJ4, PJ7, PY, PZ, S0, S2, S5, S7, S9, SM, SP, ST, SU, SV, SV5, SV9, T32, T7, T8, TA, TF, TG, TI, TJ, TK, TR, TT, TU, TY, UA, UA2, UA9, UK, UN, UR, V2, V3, V4, V5, V6, V7, V8, VE, VK, VK9N, VP2E, VP2M, VP2V, VP8, VP8/g, VP8/h, VP9, VQ9, VR, VU, XE, XU, YA, YB, YI, YL, YN, YO, YS, YU, YV, Z2, Z3, Z8, ZA, ZB, ZC4, ZD7, ZD8, ZD9, ZF, ZL, ZP, ZS

Rappel : les informations publiées sur les "cluster" peuvent être erronées ou des stations pirates y figurer.



Source : OPDX

dimanche 22 mars 2015

SARATECH 2015


Comme chaque année depuis 2007, s’est tenu hier au Parc des Expositions de Castres l’édition 2015 de SARATECH. Lancée à l’initiative de Jean-Claude Prat (sk F5PU) à la fin des années 1980, Cette manifestation, bien ancrée dans la région du Sud-ouest, est devenue, un lieu d’échanges et de rencontres entre passionnés des ondes, qu’ils fussent radioamateurs, cibistes, écouteurs ou simple curieux.

De nombreux OM et YL s’y sont retrouvés, parcourant les 2.000 m² de la salle d’exposition au travers des allées de stands. Il y en avait pour tous les goûts, exposants professionnels, brocanteurs, radios-clubs et associations.

 Du coté des professionnels, ICOM France présentait toute sa gamme de produits radioamateurs, pendant que nos amis de l’équipe de RADIO 33 attirait foule devant leur stand. Venu en voisin, ANGRO COMMUNICACIONES, revendeur espagnol tenait également commerce. QSL-Concept, fournisseur dijonnais de QSL était présent et nous avons pu admirer ses réalisations


Pour les associations, le REF était présent ainsi que certains les radios-clubs des départements du Tarn et de la haute Garonne. Comme à son habitude le camion du RCN-EG était également de la partie. N’oublions pas le stand des YL ni ceux de Radiofil et du Castres DX Gang.


 Les chineurs ont certainement dû trouver ce qu’ils étaient venus chercher parmi les stands de brocante. Equipements de laboratoire, matériel d’émission d’amateur, surplus militaire, composants et autres pièces qui ressortent des cartons le temps d’une journée pour s’offrir à de nouveaux propriétaires, faisant ainsi le bonheur de l’acheteur, trouvant enfin la « perle » rare, et celui du vendeur, se réjouissant d’avoir fait de la place dans son grenier….Du coté des intervention, à noter la conférence de F5GQS sur le système D-STAR.

Bref une belle journée consacrée à notre passion. Remercions ici l’IDRE et son équipe de bénévoles, pour l’excellente tenue de cette manifestation. A l’année prochaine…

 Richard
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BC-348 le récepteur du Dakota
A la pioche!
  
Une belle collection!
En 1942, cela avait de la "gueule", non?


vendredi 20 mars 2015

Une méthode plus rapide pour décoder les images météo du satellite russe METEOR M2

Massimiliano, IZ5ZRZ, a réalisé une superbe vidéo nous montrant comment décoder les images transmises par le satellite russe METEOR M2 sous Windows.en utilisant un RTL-DTS.  Le Meteor-M N2  transmet des images en utilisant le protocole de LRPT sur 137,1 MHz. Par rapport aux satellites NOAA utilisant le protocole  APT, les images LRPT ont une résolution beaucoup plus élevée.

Normalement, décodage d'images Meteor M2 LRPT nécessite une étape de post-traitement qui implique l'utilisation d' Audacity , une suite d'édition audio pour réduire le taux  d’échantillonnage des  fichiers  IQ  enregistrés. Cependant, avec les pilotes "décimation" que  DTS a récemment publiés  l'étape de Audacity peut être évité en utilisant un facteur de décimation une appropriée (8 à 1,024 MSPS) lors de l'enregistrement des données de signaux LRPT IQ.

Le post-traitement implique encore l'utilisation du logiciel Lrptrx.exe , LRPToffLineDecoder de Oleg pour produire l'image et SmoothMeteor pour éliminer la distorsion de l'image. Sur son site Massimiliano (ici) nous propose le téléchargement des logiciels  su'il utilise (package software for meteor).

A découvrir sans modération.




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Richard
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mercredi 18 mars 2015

Premières mondiales : démonstrations réussies de transmission d'énergie à travers l'air successivement par la JAXA et Mitsubishi Heavy Industries


http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/78146.htm


L'Agence japonaise d'exploration spatiale (JAXA) a annoncé avoir réussi une avancée technique majeure, en parvenant pour la première fois à convertir et transmettre de l'électricité avec une puissance de près de 2 kilowatts transmise sur une distance de 55 mètres [1], par micro-ondes et en utilisant un dispositif de contrôle de la directivité. Les micro-ondes ont été converties avec succès en courant électrique à la réception.

Crédits : cookelma

L'émetteur a envoyé le signal par faisceau laser transmettant les micro-ondes à une fréquence de 5.8GHz vers le récepteur d'énergie, qui transmet le signal pilote [2]. L'expérience a été menée dans la préfecture de Hyogo dans l'ouest du Japon A noter que l'énergie transmise par micro-ondes n'est pas dangereuse (contrairement à un four à micro-ondes par exemple) grâce à sa faible densité d'énergie [3].

Juste après la JAXA, c'est au tour du groupe Mitsubishi Heavy Industries (MHI) d'annoncer avoir réussi une expérimentation de transmission d'électricité sans fil à travers l'air [4]. Le conglomérat a indiqué être parvenu à faire transmettre une puissance de 10 kilowatts sur une distance de 500 mètres en exploitant la conversion d'électricité en flux énergétique transmis par micro-ondes. Le succès de l'opération a été confirmé par l'illumination de LEDs, qui ont affiché le nom MHI.

MHI a réalisé cette démonstration au sol avec le concours de Japan Space Systems (de même pour la JAXA [5]), le consortium formé par le METI (Ministère japonais de l'économie, du commerce et de l'industrie) et rassemblant divers experts académiques, institutionnels et industriels pour mener à bien le projet "développement de la technologie pour la transmission d'énergie sans fil 2012". Cette démonstration, réalisée à Kobe, utilise également la technologie qui pourrait servir sur Terre et dans l'espace, à travers le space solar power systems (SSPS), censé être le système de génération d'énergie du futur.

Le Japon rêve depuis les années 1980 de produire de l'électricité au niveau spatial et de l'envoyer ensuite vers la Terre, s'affranchissant ainsi d'une météo capricieuse et des cycles jour/nuit qui empêchent d'exploiter l'énergie du Soleil au maximum. Un ambitieux projet a été lancé en 2009, après des recherches débutées en 1998, afin de résoudre les questions écologiques et économiques lié à la génération de l'énergie du Japon. Concrètement, de vastes panneaux photovoltaïques installés sur des satellites géostationnaires, concentreront l'énergie solaire et la convertiront en courant électrique. Ce courant électrique sera à son tour transformé en flux énergétique transmis par faisceau laser ou micro-ondes jusqu'à la Terre où il sera capté par une gigantesque antenne parabolique dédiée, et retransformé en électricité, avec une capacité annuelle cinq à dix fois supérieure à aire identique (pas de dépendance vis-à-vis de la météo) aux panneaux solaires actuels.

D'après la JAXA, un récepteur sur Terre d'un rayon de 3 kilomètres permettrait de récupérer et de créer jusqu'à 1 gigawatt d'électricité (quasiment l'équivalent d'un réacteur nucléaire) [6]. Il faudra toutefois encore des décennies avant d'envisager une réalisation pratique d'un tel système dans l'espace, étant donnés les défis que la mise en place d'un tel système soulève (taille des structures, maintenance, etc.).

De manière générale, la technologie de transmission de puissance sans fil contribue à la diversification des sources d'énergie. La réussite de ces tests ouvrent la voie à l'utilisation de cette technologie pour la transmission d'énergie dans de nombreux domaines, par exemple lorsque des infrastructures ont été détruites par une catastrophe naturelle et bien d'autres applications (comme le chargement des voitures électriques).


Sources :
- [1] Article du Asahi Shimbun, avec vidéo du dispositif de la JAXA, 8 Mars 2015 (en japonais) : http://www.asahi.com/articles/ASH376JM4H37PLBJ002.html
- [2] Article sur le site de response.jp, 6 Mars 2015 (en japonais) : http://response.jp/article/2015/03/05/245828.html
- Avec illustrations du fonctionnement de la démonstration de la JAXA (en japonais) http://response.jp/article/img/2015/03/05/245828/846976.html (1/2)
- http://response.jp/article/img/2015/03/05/245828/846977.html (2/2)
- [3] Présentation du "Space Solar Power Systems project" par Yasuyuki Fukumuro de la JAXA (en anglais): http://global.jaxa.jp/article/interview/vol53/index_e.html
- [4] Le communiqué de presse de Mitsubishi Heavy Industries, 12 Mars 2015 (en anglais): https://www.mhi-global.com/news/story/1503121879.html
- [5] Le site de Japan Space Systems (en japonais): http://www.jspacesystems.or.jp/
- [6] Article de l'IEEE, 24 Avril 2014 (en anglais) : "How Japan Plans to Build an Orbital Solar Farm" : http://redirectix.bulletins-electroniques.com/VoHMG
- Article sur Phys.org, 12 Mars 2015 (en anglais) - "Japan space scientists make wireless energy breakthrough" : http://redirectix.bulletins-electroniques.com/UajFr

Rédacteurs :
Yan-Taro CLOCHARD - ch.mission.stic@)ambafrance-jp.org

Origine :
BE Japon numéro 720 (17/03/2015) - Ambassade de France au Japon / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/78146.htm

ALL INDIA RADIO : le magazine du service extérieur revient sous forme numérique

INDIA CALLING était une émission diffusée sur les ondes du service extérieur de All India Radio. Destiné aux auditeurs étrangers, il emmenait ces derniers à la découverte de ce fabuleux pays. Il incitait aux voyages, à l'approche d'une culture bien différente de la notre mais oh combien riche. Bon nombre d'écouteurs ont rêvé au son de ses reportages et musiques....


Il avait disparu des ondes depuis dix-huit ans, laissant la place à d'autres productions, mais il est resté dans les mémoires de ceux qui ont eu la chance de l'écouter. Comme l'écrit l'éditorialiste dans le premier numéro d'INDIA CALLING, publié maintenant sous forme numérique, la station reçoit encore des courriers d'auditeurs nostalgiques....


Je vous laisse découvrir (ici) cette livraison qui est remarquablement bien mise en page avec de belles images dont le sommaire en est le suivant :


Chai i.e Tea
Aptitude and Altitude
Sanskrit as A Computer Langiuage
Make in India
Jharkhandi Cuisine
Madan Mohan A Genius par Excellence


Pour ceux qui souhaiterait ce soir un peu de dépaysement, je vous indique les fréquences du service extérieur  de All India Radio (cliquez sur les grilles horaires pour agrandir).




G.O.S. IV = general overseas service (service extérieur) en anglais
* émission en DRM

Remarque : très bonne réception dans le sud ouest de la France de l'émission en langue française à destination de l' Afrique.


Bonne lecture et bonne écoute




Richard
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